Informations techniques
Chauffage bois
Les installations de chauffage à combustion modernes
Les installations de chauffage les plus économiques sont celles qui fournissent, en temps réel, la quantité de chaleur correspondant au besoin. Lorsque le brûleur est arrêté la chaleur de la chaudière s’échappe à l’extérieur du bâtiment par la cheminée (effet du tirage) et des pertes d’énergie sont ainsi engendrées.
Ces pertes peuvent être évitées lorsque l’appareil de chauffage fonctionne en continu. Comme la demande varie selon les conditions climatiques, l’engagement de brûleurs adaptant automatiquement leur puissance est indispensable. Ces brûleurs sont appelés « brûleurs modulants ».
Par ailleurs, la condensation de la vapeur d’eau contenue dans les gaz de combustion permet d’augmenter le rendement de l’installation de manière substantielle.
Dégoudronnage d’une cheminée
Lorsque l’intérieur d’une cheminée présente du goudron, le risque de feu de cheminée est très grand. Un ramonage mécanique ordinaire ne suffit pas pour éliminer ces résidus. Dès lors le ramoneur devra procéder à un ramonage par le feu. Un dégoudronnage mécanique avec une machine rotative à percussion peut également être pratiqué dans certains cas.
Si la cheminée présente du goudron, le ramoneur déterminera les causes et donnera des conseils sur la manière d’utiliser l’appareil de chauffage pour éviter le goudronnage de la cheminée.
Si le goudronnage persiste malgré tout, le dégoudronnage devra être effectué. Le maître ramoneur avisera par écrit le propriétaire ou son représentant, la municipalité et l’Établissement. En outre, il indiquera si l’état de la cheminée nécessite une réparation ou une modification préalable ; les frais de ces travaux sont à la charge du propriétaire.

Cheminée goudronnée

Ramonée avec appareil rotatif

Suie dure bistrée

Goudron lisse et collant (très combustible)
Feu de cheminée
En cas de feu de cheminée, le maître ramoneur doit immédiatement être informé. La cheminée ne doit en aucun cas être remise en fonction sans avoir été contrôlée au préalable. Le ramoneur doit procéder à un constat et adresser son rapport sans délai à l’Etablissement.

Suie gonflée après un feu de cheminée

Et après le ramonage

Dégât à l’intérieur d’une cheminée qui a subi un feu de cheminée. Ce conduit n’est plus utilisable en l’état

Fissure verticale profonde. Ici non plus ce canal ne peut plus être remis en fonction avant réparation

Tuyau bouché par de la suie brûlée

Incendie à l’intérieur d’un conduit de cheminée

La fumée est très dense et lourde lors d’un feu de cheminée
Règles d’or pour éviter le goudronnage d’un conduit de cheminée
Qualité du combustible
- Le bois doit être séché à l’air minimum deux ans avant d’être brûlé
- Ne pas utiliser de rondins
- Le bois doit être entreposé dans un endroit aéré à l’abri de la pluie
Utilisation de l’appareil de chauffage
- Ne pas trop remplir le foyer (en principe pas plus du tiers)
- Éviter absolument de remplir le foyer pour maintenir le feu le plus longtemps possible
- Nettoyer la grille régulièrement
- Maintenir une température de combustion élevée
Construction de la cheminée
- Le dimensionnement de la cheminée doit être adapté à l’appareil de chauffage
- La cheminée doit être bien isolée thermiquement
- Le tirage ne doit pas être entravé, modification de section ou longueur insuffisante sur le toit par exemple
Chauffage aux granulés de bois
- allumage automatique
- décendrage automatique
- ventilateur d’amenée d’air ou d’extraction de fumée
- système de régulation automatique de la quantité d’air comburant par sonde lambda
- dispositifs de sécurité anti-retour de flamme
La qualité de la combustion et la puissance sont adaptées en fonction de la demande.
Le système de décendrage automatique garantit, en règle générale, une évacuation irréprochable des gaz de combustion. En revanche, le rendement de l’installation baisse sensiblement à mesure que la chaudière s’encrasse. En effet, les résidus de combustion sont principalement constitués de matières minérales contenues dans le combustible, les cendres.
Ces cendres, lourdes se déposent sur toutes les surfaces horizontales.
Fréquence de ramonage : en général deux fois par an au minimum.

Chauffage au mazout
Installations traditionnelles
Le mazout est pulvérisé en très fines gouttelettes à travers un gicleur (atomisation). Ce système ne permet pas d’abaisser la puissance de l’installation en dessous de 12 kW sans occasionner des dérangements par l’obstruction du gicleur. La puissance fournie est ainsi souvent trop grande pour les besoins des constructions modernes conduisant à des arrêts fréquents du brûleur.
Installations de dernière génération
Le mazout est évaporé par rayonnement thermique et mélangé à l’air comburant avant d’être acheminé dans la zone de combustion où le mélange vapeur combustible/air sera enflammé. Ce système permet de moduler la puissance en fonction de la demande et d’abaisser la puissance inférieure aux environs de 5 kW.
Fréquence de ramonage : pour les petites installations, en général une fois par an, voire deux fois
